Après l’hiver

  • Couverture rigide – 224 pages
  • Editeur: Jonk Editions
  • Auteur: Jonk
  • Langue: Français (version anglaise: Post-winter)
  • Format: 30.2cm x 21.6cm
  • ISBN: 978-2957645022

Sorti le 28 avril 2022.


Un mot de l’auteur et de l’éditeur:  

Tout commence dans un vol Kiev-Paris au printemps 2017, après mon troisième trip en solitaire dans la zone d’Exclusion de Tchernobyl. Dans l’avion, je réalise que j’ai envie d’écrire une histoire, celle d’un homme qui aurait survécu à un cataclysme mondial et qui se retrouverait être le dernier Homme sur Terre.

Le projet murit pendant une année, le scénario de l’histoire se développe dans ma tête et c’est dans un autre vol que je pose tout noir sur blanc. Dans le Tokyo-Paris qui me ramène de trois semaines de friches au Japon, je remplis six pages de notes. Tout y est ou presque.

Par ailleurs, pendant cette année de maturation, je me dis que je pourrais illustrer cette histoire par des autoportraits réalisés dans des lieux abandonnés, parfaits décors pour représenter le monde d’après.

Je commence donc cette série vers mi-2018.

Je ne touche pas au texte pendant plus d’un an. Fin 2019, je me pose enfin sur ce projet. Mon idée est de faire d’environ 200 pages dont 50 de textes. Il faut donc que je développe mes six pages de scénarios en cinquante pages de récit.  Comme l’écriture n’est pas mon fort, je propose cette rédaction à mon amie d’enfance Amélie Gressier qui travaille depuis plusieurs mois sur son premier roman. Elle accepte et, après de nombreux allers-retours entre nous, me livre un texte magnifique de 41 pages, fidèle à mon scénario de base et très bien écrit. On parle beaucoup de « bébé confinement » et ce livre en est un. En effet, le premier confinement a permis d’avancer très vite sur la rédaction.

En parallèle à la création du texte, je réalise des photos jusqu’à mon dernier voyage avant le montage de la maquette en septembre 2021.

Pour ce projet, je suis donc sorti de ma zone de confort. Il s’agit de mon huitième livre et ce sera le premier qui ne soit pas centré sur des photos. On pourrait le qualifié de roman photo post apocalyptique mais il ne rentre clairement dans aucune case. Ce livre est une première en son genre et je suis très fier du résultat.

En voici le texte de quatrième de couverture :

2026, près de Paris. Un conflit mondial et l’hiver nucléaire successif  vont bientôt causer la fin de toute vie sur Terre. Pris au dépourvu, un scientifique spécialiste de la cryogénie décide d’être le premier cobaye humain de ses expériences et programme un réveil dix ans plus tard. Quand il rouvre les yeux, le monde n’est plus le même à bien des égards mais surtout, il est seul. Il va alors entreprendre un long périple pour revoir des villes qui lui étaient chères et tenter de découvrir le Japon, le rêve de sa vie d’avant.

Va-t-il y arriver? Comment va-t-il survivre ? Et se déplacer ? Mais surtout, est-il vraiment seul ?

Le photographe Jonk, avec l’aide d’Amélie Gressier à la rédaction, nous emmène avec lui dans ce voyage qui lui réserve bien des surprises…



Revue de presse:

« C’est à un long trip solitaire que nous convie Jonk. Le texte de Gressier est bien écrit, intéressant dans sa description d’un homme livré à la solitude mais pas désespéré pour autant, qui prend le temps de découvrir ce qui l’entoure et de se laisser porter par ses envies sans se poser de questions. Les mots prennent environ un quart du livre, le reste étant bien évidemment pris par les clichés du photographe, tous pleine page, qui illustrent et répondent au texte. Avec un parti-pris étonnant : il s’agit toujours d’autoportraits. À savoir que Jonk se photographie dans de très nombreux lieux qu’il découvre comme le protagoniste de l’histoire, des lieux tour à tour évocateurs, envoûtants, terribles (dans ce qu’ils disent de l’homme et de sa propension à laisser à l’abandon des endroits autrefois grouillants de vie), beaux (voir la nature s’enchevêtrer avec le métallique est souvent source d’émerveillements) et aussi inquiétants. Avec cette omniprésence de sa silhouette, souvent prise de dos ou de trois quarts arrière, on pourrait croire à du nombrilisme, mais il n’en est rien, Jonk se pose plutôt comme observateur de ce que ces paysages racontent de l’être humain, de son histoire et de son renoncement. Et, au final, de sa place sur la planète. Centrale bien sûr, tant elle est prégnante car au centre de toute chose et de tout point de vue ; mais minimale, finalement, car quoi qu’il fasse la nature finira par prendre sa revanche. Les photos de Jonk en sont une très belle illustration, réussissant à figer tout cela dans des scénographies mêlant tous les matériaux, verdure, minéral, métallique, plastique… et humain. » nooSFere